Le ministre de l’Écologie, du Respect du biotope et de la Transition durable, un truc dans le genre, a démissionné en direct de la station publique de radio France Inter mardi ou mercredi de la dernière semaine d’août 2018. Voilà pour les faits.
Nicolas Hulot faisait face à la grande intervieweuse Léa Salamé-Glucksmann, contrôlée par le très correct Nicolas Demorand, tous deux d’ardents socialo-sionistes, faut-il le préciser. Bon, Nico annonce son départ, il reprend sa liberté, on va pas en faire un pâté de campagne. La Terre continue de tourner et les libéraux anglo-saxons de s’en foutre plein les poches sur le dos des peuples. Rien de vraiment nouveau sous le soleil qui continue de briller sur les justes et les injustes.
Pour le pékin moyen, cette démission ne change rien. Pour les animaux chassés et les chasseurs d’animaux non plus, soit dit en passant. Quant à Monsanto... Non, ce qui est remarquable dans la séquence qui va suivre, c’est le degré d’autosatisfaction de nos deux balourds, Léa & Nicolas.
À les entendre, ils ont recueilli les dernières paroles de Kennedy avant son assassinat (par un type seul et fou, on reste dans les versions officielles pour débiles mentaux), la confession de Pilate après le procès truqué de Jésus, les révélations de De Gaulle sur la révolution orange de Mai 68, ou le contenu des accords secrets entre nazis et Komintern en Allemagne sur le dos des sociaux-démocrates en 1930-31...
- Léa et Nicolas exultent : un ministre vient de démissionner devant eux
Bref, les Laurel (elle) et Hardy (lui) du journalisme planqué de service public au service des puissants se font reluire à la brosse à chiottes devant l’auditeur ébahi. On a pris « brosse à chiottes » plutôt que « brosse à reluire » ou « brosse à dents » uniquement pour donner un ordre de grandeur caricatural, rien à voir avec les WC, ne vous méprenez pas. Parfois, il est vrai que le sens peut glisser, mais pas là.
Nos deux oiseaux se la pètent donc On fait partie de l’histoire avec un grand H, On fait l’Histoire, voire On est l’Histoire, alors qu’ils ont juste obtenu trois phrases qui ne changeront rien à la donne politique ou géopolitique. Ils auraient été mieux inspirés de creuser du côté des « lobbies » – mais pas seulement celui des méchants « chasseurs » – qui noyautent la République...
Ah merde, nos deux zozos en font partie !
Au temps pour nous.